Tuesday, March 3, 2009

the voyage in reverse/le voyage à l'envers

English version at the bottom:

Alors, j'essaie maintenant de vous écrire en français car j'ai parlé français pour six mois et des fois, mes pensés m'ont semblé être des peintures et de belles images...
C'est le matin à San Francisco, Californie et pour la première fois depuis que je suis arrivée, le soleil a brillé par ma fenêtre quand je me suis reveillée. Je me sens bien et je crois que je vais me prommener sur la plage, seulement à deux blocs de mon appartement.
C'est rare pour moi je crois, ce sentiment de tranquilité. C'est pas bon pour quelqu'une qui cherche inconsciemment l'aventure, tout ces changements plus nombreux et rapides que l'éclair et de vouloir autant retrouver le contrôle sur sa vie. On peut avoir l'un ou l'autre l'aventure ou le contrôle, mais jamais les deux. Je me sens presque toujours en conflit. Mais pas maintenant, pas ce matin.
Cela fait aujourd'hui un mois que j'étais en France, à Marseille ou j'ai imaginé que je pouvais rester... En fin, je me suis dit que ce n'était pas de ma faute, que je devais bouger encore.
Assis sur le bord du quai du vieux port, on a regardé les poissons qui ont formé des cerlcles dans l'eau à trois heure du matin, en attendant le moment oú je devais prendre le bus pour l'aeroport au plus noir de la nuit. À l'aeroport, ils ont pesé ma valise qui faisait 10 kilos de trop. J'ai commencé a enlever des trucs sans reflechir a ce que j'allais jeter. Car si l'on y pense, on devient attaché. J'ai laissé des vêtements, des chaussures, des livres, sur un siège de l'aeroport, et j'ai essayé de les oublier. Je voulais me sentir legère et libre. Je voulais vivre uniquement dans le présent et lâcher prise, comme je le dis aux élèves de yoga encore et encore parce que c'est la leçon que je dois appliquer aussi. Alors, j'ai abandonné ces choses materielles, mais pas les idées. Quand je voyage et quand j'essaie de m'instaler ailleur, je le fais toujours en rêvant à Marseille. Je ne suis presque jamais là ou je suis.
Je suis arrivée à Londres vers sept heures du matin et j'avais des nuages dans la tête ☁✈. J'avais besoin de sommeil et au dela du sommeil je ne me souviens plus trop de Londres. Une bière dans un pub, une prommenade le long de la Tamise avec un vieil ami. Il a un peu neigé, un peu plut aussi. Et je me souviens des scéances de yoga comme toujours.
De Londres, j'ai pris un avion pour New York. Le New York d'une autre vie quand j'avais des rêves différents... Mais c'est une ville qui est toujours aussi vivante et je l'avait oublié. J'ai plusieurs amis là-bas mais c'est une communité qui a encore évolué même pendant mon absence. Ils avaient leurs propres blagues que je n'ai pas compris et leurs propres amours que je n'ai pas rencontré. Je parlais moins leur langue que celles d'oú je revenais. Les rues semblaient tellement grandes et les couleurs grises... C'est d'une beauté différente dont je n'ai plus les yeux.
Je ne suis restée qu'une semaine. De New York je me suis envolée encore. Cette fois j'ai atteri au Colorado, l'état ou je suis née. C'était bizarre de retourner dans mon pays, tellement différent et comme inconnu. Le ciel était mille fois plus grand que dans mes souvenirs, dessous lequel je me sentais tel un caillou. Le reste du monde qui vivait dans cet état semblait ne pas remarquer qu'ils étaient sur le point d'être avaler par leur propre ciel☠. Ils étaient tous souriants, tous concentrés sur l'exercise et la nouriture sainne pensant vivre pour toujours. Le ciel délavé et les pelouses marrons et mortes dans ce climat sec.
Heureusement, après quelques jours dessous le soleil du Colorado, et quelques temps passés au prés de ma famille, j'ai vu les choses plus clairement. J'ai redécouvert les endroits qui ont évolué et maintenant ils sont plus vivant avec des restaurants et des bars branchés où avant il n'y avait rien. J'ai pensé de rester... Mais mon addiction au voyage m'a encore entrainé vers de nouvelles sensations. Un jour je dois essayer l'hypnotisme ou l'acupuncture pour arrêter ma manie de bouger.
Maintenant je suis à San Francisco, dans un appartement à deux blocs de l'Océan Pacifique et très loin de toutes les autres choses. Je m'habitue au bus ou je passe des heures en montant et décendant les collines. Cette ville est tellement belle, avec l'herbe verte élecrtique et les arbres plein des fleurs, la ville dans la nature et la nature dans la ville. Il pleut souvent et une seconde plus tard il y a du soleil☀.
Toujours je rêve de Marseille et toujours j'attends le moment où je me sentirai à l'aise quelque part.
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It’s morning in San Francisco and for the first time since I arrived, the sun was shining in the window when I woke. I feel good and I think I’ll take a walk along the beach only two blocks from my apartment.
It’s rare for me I think, this feeling of calm. It’s not good for someone who unconsciously seeks adventure, more numerous and fast changes than the natural speed of change, to want so seriously to re-establish the semblance of control in her life. We can have one or the other, adventure or control, but never both. I almost always feel in conflict. But not at this moment. Not this morning.
Only a month ago I was in France, in Marseille, where I imagine I could have stayed... In the end, I told myself that it wasn’t my fault I had to move again.
Sitting on the old port, we watched the fish circling in the water at three o’clock in the morning, waiting for the moment I had to catch my bus to the airport in the dark of night. At the airport they weighed my suitcase. 10 kilos over-weight. I began to remove things without thinking. The moment one thinks, one becomes attached. I left clothes, shoes, books, on a seat in the airport, and I tried to let go. I wanted to feel light and free. I wanted to live only in the present and let everything else go, like I tell my yoga students over and over again because it’s the lesson I have to learn over all. So, I let go of the material things, but not my ideas and as I travel trying to settle elsewhere, I do it always dreaming of Marseille. I am almost never where I am.
I arrived in London around 7 o’clock in the morning and I had clouds in my head. I needed sleep and outside of sleep I don’t remember too much of London. A beer in a pub and a walk along the Thames with an old friend. A bit of snow, a bit of rain. And yoga class as always.
From London, I took a plane to New York. The New York from another life that was mine when I had different dreams... But it’s a city that continues to exist in the present and I forget that from time to time. I have several friends there but it’s a community that was evolving the same when I was absent. They had their own jokes that I didn’t understand and their own loves whom I had never met. I spoke less their language than the languages of the countries that I traveled to. The streets seemed so wide and the colors grey... It’s a beauty of a different standard for which I no longer have eyes.
I only stayed a week. From New York again I flew. This time I landed in Colorado, the state where I was born. It was stranger to return than it was to land in countries completely different and unknown. The sky was a million times larger than I remembered, and beneath it I felt like a pebble. The rest of the people living in this state seemed as though they hadn’t notice that they were about to be swallowed by the sky. They were smiling and concentrated on exercise and healthy food in order to live forever. Not the sense of mortality that I had beneath a sky so big. The sky and the lawns, brown and dead in the dry climat.
Happily, after a few days beneath the Colorado sun, and some time with my family, I saw things more clearly. I discovered the neighborhoods that had evolved while I was away and now were alive with trendy restaurants and bars where before there was nothing. I thought about staying... But my addiction is to move. I tried to stop several times, but I always start up again. One day I have to try hypnotism or acupunture.
Now I’m in San Francisco, in this apartment two blocks from the Pacific Ocean and very far from everything else. I’m getting used to the bus on which I spend hours climbing and descending the hills. But this city is beautiful, with electric green grass and trees full of flowers. It rains often and then it’s sunny in a half a second.
Still I dream of Marseille and still I await the day when I will feel well installed somewhere, when I’ll stop writing so much about me and start writing other people’s stories because mine would bore you.

1 comment:

Worldcitizen said...

Salut
Non ta vie ne nous ennuies pas, de plus un blog est fait pour parler de soit, ou d'une chose qu on a a coeur, une passion. la bougeote, tout le monde l'a certains plus que d autres, le besoind 'être ailleurs de découvrir. tant que tu n'es pas installé avec quelqu'un avec des responsabilités il faut bouger pour en profiter. Il y a quelques dizaine d'années les gens naissaient à un endroit et y mourraient, on a la chance de voyager. Bien sur seul c est different car on ne partage pas et on se retrouve seul le soir. Mias ne pas pensera demain voila la solution profiter de tout